L’équipe

Ignace


L’objet privilégié d’Ignace, pour ses essais critiques, est la fiction. Lecteur de comics de super-héros, il admire, depuis l’enfance l’œuvre de Tolkien. Vinrent ensuite, au nombre de ses passions, le cinéma d’Akira Kurosawa, les romans de Michel Houellebecq, de Don Delillo ou ceux de Mircea Cartarescu, le cinéma hollywoodien, classique, moderne et contemporain, et les films d’Edward Yang et de Hou Hsiao-Hsien, entre autres. Auteur d’un travail de recherche sur la fluidité dans le cinéma de Steven Spielberg, ses principaux sujets d’études sont la plasticité du cinéma numérique, les liens entre cinéma hollywoodien et mythologie, la narration dans le cinéma américain, la modernité comme sujet de la fiction et les filmographies de Steven Spielberg, James Cameron, Francis Ford Coppola. Sa critique est une tentative d’exploration des ressorts esthétiques du monde et de leurs implications éthiques, politiques et philosophiques.

Howlderlin


Il découvre très tôt Berserk, qui devient pour lui une œuvre fondatrice : sa première initiation à une lecture critique attentive aux questions esthétiques, formelles et narratives. Passionné de bande dessinée, il remarque le peu d’intérêt que la critique accorde à ce médium et choisit de l’aborder avec une exigence esthétique qui lui semble absente. C’est par cette attention qu’il en vient naturellement à explorer plus largement le cinéma et la littérature.
La rencontre avec Lovecraft marque un tournant décisif, ouvrant la voie aux grandes lectures romanesques : Dostoïevski, Céline, Melville, McCarthy, Cărtărescu. Au cinéma, il se passionne pour les filmographies, de Miyazaki, de Mann, de Cimino de Coppola, de Kurosawa ou de Nolan.
À rebours du cynisme maniéré de certains cinéphiles, il revendique un premier degré salvateur : la primauté de la narration, l’enthousiasme esthétique devant la grâce et le lyrisme.